Le startup scouting, de quoi s’agit-il?

Pour commencer, il s’agit d’identifier des jeunes sociétés innovantes qui répondent à un profil déterminé, et de collecter des informations à leur sujet. C’est une branche de l’intelligence économique.

Cette phase de renseignement se prolonge souvent sur une phase de prise de contact, et l’exploration de possibles collaborations. Elle peut finalement déboucher sur la mise en place d’une collaboration scientifique, technologique, ou commerciale. On parle alors d’innovation collaborative.

La collaboration peut ensuite donner lieu à une prise de participation, ou même une acquisition complète. On est alors dans les fusions acquisitions.

A quoi ça sert l’innovation collaborative?

Construire une relation avec une entreprise tierce offre plusieurs avantages:

  • partage le coût de l’innovation
  • réduit le risque
  • accélère le développement produit et la mise sur le marché, grâce à la combinaison des moyens
  • permet d’explorer des voies qui n’avaient pas été retenus, ou même envisagées dans le passé

A qui s’adresse notre programme 1KSilkRoad Scouting?

Il s’adresse d’abord aux entreprises qui cherche à identifier des startups innovantes en vue d’établir une collaboration, souvent stratégique.

Comment se passe notre programme 1KSilkRoad Scouting?

Tout d’abord il s’agit d’un programme dédié. En effet cette démarche revêt souvent un caractère stratégique. Et par conséquent confidentiel. Votre entreprise nomme un point de contact avec lequel nous allons travailler (souvent un membre de l’équipe innovation, le directeur innovation, ou un membre du comité de direction suivant la taille de l’entreprise et le niveau stratégique de la mission). Il sera votre directeur de mission.

Le programme s’articule autour des phases suivantes :

  • cadrage de la mission : définir avec le directeur de mission, et en général avec sa hiérarchie, l’objectif de la recherche, et le profil des sociétés recherchées (personnalisation de la grille de scoring qui permettra de sélectionner les sociétés qui répondent le mieux à l’objectif : en fonction du périmètre géographique, du niveau de maturité, du niveau de TRL…)
  • recherche et premier screening : identifier des jeunes sociétés innovantes qui susceptibles de répondre à l’objectif, réunir des informations publiques les concernant par différents moyens (légaux uniquement! genre recherche internet, bases de données, consultation d’experts…) et faire un pre scoring. A ce stade pas de contact direct avec les sociétés repérées pour favoriser la discrétion et la confidentialité. En fonction des différents critères de sélection, la liste des sociétés identifiées peut contenir plusieurs dizaines de d’entreprises. Une première sélection plus ou moins large est réalisée en commun avec votre directeur de mission.
  • prise de contact : à ce stade nous exposons clairement le motif de notre démarche aux sociétés contactées, nous nous employons à actualiser et compléter les informations collectées en amont pour affiner le screening et identifier les meilleurs potentiels, et en parallèle tester l’intérêt potentiel des sociétés contactées pour une collaboration. Cette phase donne lieu à un second niveau de sélection toujours en commun avec votre directeur de mission.
  • exploration de possibles collaborations : même en cas d’accueil favorable de la démarche et d’intérêts convergents, il n’est pas toujours facile de quantifier a priori les ressources nécessaires à la mise en oeuvre des collaborations envisagées, et les bénéfices potentiels de part et d’autre. Une telle démarche, qui n’était souvent pas prévue dans le détail au sein des organisations, doit être évaluée, décidée, et planifiée, pour garantir au maximum des résultats concrets, durables et un impact positif pour tous. C’est aussi l’occasion de vérifier la comptabilité des deux organisations, et la capacité à collaborer des acteurs clefs de la collaboration dans les organisations concernées. C’est au terme de cette étape que la sélection finale sera effectuée.
  • mise en place d’une collaboration : il est souvent utile de formaliser la collaboration sous forme écrite, que ce soit sous la forme d’un MOU ou d’un contrat. C’est l’assurance que les parties ont bien compris la même chose, ont des objectifs clairs, des intérêts complémentaires et convergents, et sont d’accord sur les moyens à mettre en oeuvre, et sur les échéances, et la répartition ou le partage des résultats. Une fois le go donné sous la forme contractuelle, il s’agit de suivre le bon déroulement des projets. Le suivi de projet prend du temps. Et parfois les écarts culturels ou de rythme entre startups et grandes entreprises rendent bien utile la présence d’un médiateur.
  • prise de participation : cette étape n’est pas obligatoire. Elle n’est donc pas systématique. En revanche elle relève d’une technicité financière avec laquelle les parties prenantes ne sont pas toujours bien familiarisées. De ce fait, la prolongation de notre programme sur cette phase apporte une continuité très utile pour procéder à l’évaluation des actifs, redessiner la gouvernance en respectant les équilibres, faciliter la formalisation contractuelle en collaboration avec les conseils juridiques des parties prenantes, et garantir le maintien d’une bonne dynamique de collaboration dans ce nouveau cadre.

Illustration avec un cas réel

Un grand groupe pharmaceutique européen cherchait à repérer en Chine des startups innovantes dans ses domaines d’opération. On a beau être un grand groupe, on a jamais les moyens d’innover dans tous les domaines. Parfois d’autres ont de meilleures idées, ou une meilleure exécution. Parfois il s’agit d’étendre son périmètre d’opérations (métier ou géographique).

Le groupe en question nous a confié la mission de rechercher ces startups en Chine, où il est également implanté. L’objectif consistait à identifier des acteurs avec lesquels développer une offre sectorielle, dans l’objectif de prendre un participation majoritaire en cas de succès.

Étant présent en Chine, le groupe en question disposait déjà d’une équipe compétente sur place. Elle avait commencé ce travail, et ce qui était fait était bien fait. Mais la multiplicité des projets, et les échéances prioritaires, rendaient ce travail trop long. Il était nécessaire de dédier des ressources spécifiques pour faire avancer la recherche. Or les compétences requises ne sont pas si faciles à trouver. En tout cas elles n’étaient pas disponibles en interne. Le recours à une équipe extérieure a permis de faire avancer rapidement le sujet en identifiant les acteurs intéressants.

Pourquoi confier le startup scouting à 1K Asia?

1K Asia met en œuvre une méthodologie de startup scouting, et des outils, qui permettent un scan exhaustif du marché en peu de temps, sur des domaines d’expertise. L’équipe pluridisciplinaire et très expérimentée d’1K Asie est à même d’appréhender rapidement des sujets très variés, de nature scientifique, technologique, marketing… pour rendre un résultat solide, complet, et documenté.

Au -delà de la phase de recherche, l’équipe d’1K Asia dispose des compétences pour vous accompagner sur la prise de contacts, la présélection des bons partenaires, et la définition des accords, leur concrétisation, et même leur mise en œuvre.

Notre capacité à intervenir sur les zones occidentales et asiatiques est aussi un grand avantage, en ce moment où l’Asie prend une place majeure dans l’échiquier économique et politique mondial.

Enfin l’approche d’1K Asia, plutôt « push » (chasse par approche directe, discrète) est complémentaire de celle des accélérateurs de startups nationaux d’1Kubator France, plutôt « pull » (on cherche à attirer des candidats, les meilleurs autant que possible; recherche de visibilité maximum).